L’histoire de Bretx revisitée
L’histoire de Bretx semblait ancrée au bas moyen-âge, du village de potiers de « l’an mil », de la source et de l’église probablement d’origine carolingienne, au « Castrum » attesté par la charte de coutumes de Thil-Bretx de 1246 et 1256. A partir du XIV et XVème siècle, le « Fort Villageois » servira de refuge aux populations pendant la guerre de Cent Ans et puis plus tard pendant les guerres de religion. Les deux dernières découvertes fortuites, faites par des exploitants, viennent compléter l’histoire du village.
A la préhistoire :

Tout d’abord des galets taillés, aménagés sur une face, dit aussi « choppers », retrouvés dans une zone relativement restreinte dans un coteau au dessus de l’ Arsène, à la côte 180, nous renvoient vers la période du paléolithique moyen lorsque l’homme préhistorique occupait les terrasses de la Garonne, de -300000 à -500000 ans. A l’époque quaternaire et plus particulièrement lors des grandes glaciations, la Garonne modelait le bassin molassique de la région et déposait de nombreux galets que nos ancêtres utilisaient comme outils et en particulier les « choppers » qu’on peut traduire par « hachoirs », outils archaïques qui servaient probablement à hacher les chairs et broyer les os. D’autres découvertes permettraient peut-être de mieux cerner la période d’occupation des bords de la Garonne, lors de son passage à Bretx.
A l’époque romaine :

Une deuxième découverte vient nous éclairer sur une période plus récente de l’ histoire locale. Quelques fragments de briques et tuiles à rebords (tégulae) attestent de la présence gallo-romaine dans l’antiquité sur notre territoire ; ces fragments ont été trouvés en deux endroits distincts, mais dans les deux cas sur une surface relativement réduite , au bord de l’ancienne route de Toulouse à Lectoure qui correspond peut-être à l’ancienne voie gallo-romaine indiquée sur la table de Peutinger, elle même reprise à partir d’anciennes cartes romaines et en particulier les voies d’Antonin du IIème siècle après JC . A ce stade des recherches, il n’est pas possible d’émettre une hypothèse sur l’origine de ces fragments.