Évènements Fraîchement Actualisés

l’Association : »Les Amis de la Chapelle Saint Orens de Thil »

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ce sont constitué en association, loi 1901, le 13 décembre 2019 (N° W313033393)

Siège : 2 allée de l’église, 31530 Bretx

Messagerie : chapelle.saintorens.marnac@gmail.com

Tél : 0777340003

L’association a pour objet la sauvegarde, l’entretien et la mise en valeur de la Chapelle saint Orens de Thil, sous l’autorité de tutelle civile , la Mairie de Thil, selon les lois, décrets et règlements en cours.

Le président : Marcel Sultana Le secrétaire : Philippe Bavière Le trésorier :  Yannick Barbier Le secrétaire adjoint : Etienne Cracco

Statuts

L’Autan et l’Harmattan soutient la Chapelle Saint Orens

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’Autan et l’harmattan soutient la Chapelle Saint Orens de Thil

Cette association de Merville, présidée par Laurent Toffanello, vient en aide aux écoles et à la population du Burkina Faso. Dans le cadre des activités participatives, Aimé Ouiya et Saidou Tapsoba professeur de Batik et Malik, artisan bronzier ont animé des ateliers à Merville.

Ces trois belles tentures de grand format représentant la Chapelle Saint Orens ont été offert par l’Autan et l’Harmattan à notre association.

Six représentations et un  bas-relief de la Chapelle ont été coulé en bronze massif avec l’aide de l’artisan bronzier Malik.

Ces réalisations vont servir notre communication.

Merci à cette très belle équipe

Les Amis de la Chapelle Saint Orens de Thil

Le Président

Marcel Sultana

0777340003

Le Maréchal de Matignon

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Jacques II de THOIGNY, maréchal de Matignon fut gouverneur de Guyenne à la mort d’Henri III en 1589.

En 1590, en partant de Bordeaux, il se dirige vers le Languedoc pour soutenir l’armée catholique en lutte contre les ligueurs , avec une petite armée catholique d’environ 4000 hommes, au service du roi Henri IV, Il s’arrête à Thil et met le siège du château de Thil qui capitule immédiatement, ses murailles n’étant pas faite pour résister à une armée mais plutôt pour empêcher le brigandage.

 Il chasse la population de Thil qui rejoint la campagne. Le temps d’occupation n’est pas connu.

Il combat l’armée du Marquis de Villars, chef militaire de la ligue, qui occupe le château de Marnac de novembre 1589 jusqu’à février 1690. Finalement il dû abandonner la lutte et retourner en Guyenne.

Sources : « Histoires Générales du Languedoc », Chroniques de Mr Michel Comby, et « les Huguenots » de Jean Lestrade.

Raymond Dufaur, seigneur de Marnac

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Propriétaire du château de Marnac, il est capitoul Toulouse en 1560 et prend parti pour « la religion réformé » . Lorsque éclatent les troubles entre catholiques et protestants , véritable guerre civile en 1562, Il fut accusé d’avoir encouragé la sédition protestante qui mit à feu et à sang Toulouse. Emprisonné et soumis à de mauvais traitement, il mourut dans un cachot en 1562

Son château de Marnac fut confisqué par le Parlement.  La propriété fut restituée à ces descendants, qui avaient fait retour à la foi catholiques, après la pacification de l’édit de Nantes en 1598. Ils firent alors reconstruire la chapelle détruite et prirent le titre de seigneurs de Saint-Orens.

Dufaur de Marnac est certainement le personnage central de l’implantation Huguenote à Thil, autour du château, probablement au lieu-dit le Sabathérat.

Sources : « Histoires Générales du Languedoc », Chroniques de Mr Michel Comby, et « les Huguenots » de Jean Lestrade.

La vie et le culte de Saint Orens

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 Orens est né à Huesca en Aragon vers 370. Converti au christianisme il devint évêque d’Auch vers 410 et travaille à la conversion des païens et des hérétiques ariens en Gascogne et surtout à Toulouse alors capitale d’un royaume Wisigoth principalement chrétien ariens considéré comme hérétique.

 Il a est vénéré pendant des siècles par des processions le jour de sa fête, le 1er mai en présence des capitouls pour célébrer l’heureuse issue de la guerre gothique près de Toulouse en l’an 422 de notre ère, qui vit le roi Wisigoth de Toulouse, Théodoric vaincre, contre toute attente le général romain Littorius, grâce, dit-on aux prières de Saint- Orens

 De mœurs particulièrement pieuse et austères, il avait coutume de mortifier son corps en demeurant enchainé dans un bassin d’eau glacée. C’est probablement l’origine de la légende de « la chaîne de Saint Orens » qui était réputée garantir de la peur les enfants qui la passaient au cou. Cette tradition s’est perpétuée jusqu’aux derniers offices religieux dans la chapelle vers les années 1970.

Sources : « Histoires Générales du Languedoc », Chroniques de Mr Michel Comby, et « les Huguenots » de Jean Lestrade.

Honorat de Savoie, Marquis de Villars

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 Issu d’une noble famille Lyonnaise, catholique convaincu, sa valeur militaire et sa haute naissance lui valurent pendant les guerres de religion d’être nommé à la tête des armées de la ligue en Guyenne ; la ligue est une coalition d’inspiration catholique dirigée par le duc de Guise pour lutter d’abord contre les huguenots, puis contre Henri de Navarre et les huguenots après la mort d’Henri III.

 On est dans la huitième guerre de religion ; sollicité par les ligueurs Toulousains, le marquis de Villars lieutenant général , commandant en Guyenne pour la ligue, arrive à Toulouse en avril 1589. En novembre 1589, venant d’Aucamville, escorté d’une cinquantaine de cavaliers, il s’installa dans le château de Marnac dont il fit son quartier général pour combattre les huguenots de la région et le Maréchal de Matignon qui était à la tête de l’armée royale, catholique modéré, et qui disposait aussi d’une armée d’environ 4000 hommes.

 Il quitta Thil en février 1590, probablement après avoir chassé l’armée du Maréchal de Matignon qui occupait le château de Thil, et qui s’en retourna à Bordeaux, sa base de départ.

 Mais la guerre ne cessa qu’en 1593, date de la trêve signée avec les protestants de l’Isle Jourdain.

Sources : « Histoires Générales du Languedoc », Chroniques de Mr Michel Comby, et « les Huguenots » de Jean Lestrade.

Histoire et Légende de la Chapelle de Marnac

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La chapelle apparait dans les écrits à partir de 1538, sur le pouillé du diocèse de Toulouse, elle est indiquée annexe de l’église Saint Martin de Thil ancien nom de l’église, (actuellement Saint Laurent)

La date de construction n’est pas connue, probablement au 14ème ou 15ème siècle. Le choix du site peut surprendre, mais la continuité des cultes depuis l’antiquité sur les mêmes sites, essentiellement autour des sources considérées comme sacrées et dotées de pouvoir miraculeux, peut l’expliquer (D’après l’abbé Expert t qui officiait encore vers les années 1970 il y aurait une source entre la chapelle et le ruisseau à mi- coteaux)

Son sort bascule lors des guerres de religion au 16ème siècle. Thil faisait partie du comté de l’Isle Jourdain, bastion protestant tout comme Montauban. Par contre Grenade et Toulouse sont des bastions catholiques.

A Thil, un notable Dufaur de Marnac, qui fut capitoul de Toulouse (équivalent de conseiller municipal actuel) s’est converti à la religion protestante, et a fait beaucoup d’émule autour du château de Marnac et en particulier dans le quartier du Sabathérat. Soupçonné d’avoir soutenu les protestante en 1560 et 1561 auprès du roi, il fut emprisonné en 1562, lors de la révolte des protestants, par les parlementaires catholiques et mourut dans un cachot. Son château de Thil fut confisqué par le parlement.

En mai 1562, une armée protestante venue de l’Isle-Jourdain traversa Thil semant la ruine sur son passage ; La chapelle a été probablement détruite une première fois à cette occasion. De cette chapelle nous n’avons aucune information ;

En 1589, la chapelle se trouve encore au cœur des conflits religieux ; en effet le château de Marnac fut occupé par le Marquis de Villars, chef des ligueurs du Languedoc avec 40 à 50 cavaliers de novembre 1589 à février 1590 ( ligue catholique en lutte contre les protestants et les catholiques modérés qui soutiennent le roi Henri IV); En même temps le Maréchal de Matignon avec l’armée catholique du roi,  soutien du roi Henry IV assiège et investit le village et le château de Thil, renvoyant les habitants aux champs . Le Marquis de Villars et le Maréchal de Matignon se combattaient en réalité avec chacun une armée de 4000 hommes. Finalement Le Maréchal de Matignon s’est replié vers Bordeaux

Entre 1600 et 1650, les descendants de Raymond Dufaur, revenu à la religion catholique firent reconstruire la chapelle, avec les matériaux les plus répandus à cette époque, c’est-à-dire en terre massive : la terre brute prélevée alentour sans aucun tri ou traitement était étalée en lits successifs d’épaisseur de 13 à 15 cm, chaque couche séparée par des végétaux à corps creux comme de la paille, genêts, ou bruyère, pour faciliter l’écoulement d’eau et donc diminuer le temps de séchage. Quelques fois les bâtisseurs utilisaient la technique du coffrage pour faciliter le maintien de la terre.( on parle alors de bauge coffrée)

Une partie du mur sud actuel est encore en terre massive, datant certainement de cette époque, c’est-à-dire le milieu du 17ème siècle A cette époque la chapelle était dite ‘orientée », c’est-à-dire le chœur tourné à l’est contrairement à la situation actuelle.

Vers 1840, la chapelle certainement en très mauvaise état, reçu d’importantes modifications : le bâtiment fut prolongé de 3 m, l’ancien portail d’entrée sur le mur ouest fut comblé et la chapelle ‘occidentalisée », le chœur se trouvant reporté à l’ouest. On construisit alors l’élégant clocher en briques, de forme dite en « queue de Morue », unique dans la région, Une cloche a été rajouté, sur laquelle sont inscrit le nom de la marraine : Germaine Dufaur de Marnac, et du parrain, Jean Joseph Thérèse Denis d’Albis de Belvèze.

Depuis cette époque, la chapelle fait l’objet d’un pèlerinage au mois de mai ; une imposition de chaînes dorées autour du cou des jeunes enfants devait les protéger contre la peur, car la légende disait que Saint Orens, par volonté de mortification se plongeait jusqu’à mi-corps dans un bassin d’eau froide, ceint d’une lourde chaîne de fer.

Près de la chapelle Saint Orens -Eté 1944 : Un petit réfugié à Thil

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Un cheval attelé attendait sous les arbres de la gare de Lévignac. Le train essoufflé, parti de la gare Roguet à Toulouse laissait descendre quelques voyageurs, dont moi avec ma valise en carton. J’avais quatre ans. La guerre vivait ses derniers soubresauts et les enfants du quartier Patte d’Oie à Toulouse avaient dû être éloignés par crainte des bombardements de la poudrerie encore aux mains de l’armée allemande.

Michel Expert jeune

Irénée Lauzeral eut tôt fait d’embarquer enfant et valise dans sa charrette, direction Thil. Au pont de Menville, virage à gauche pour gravir la côte, passer sous les arbres de Montlézun, et déboucher sur cette plaine inclinée où la route de THIL croise celle du Castéra à Saint Paul. En descendant, au bord de cette dernière, un cyprès signalait la métairie du « Moundi »; la famille qui l’occupait se composait du Pépé, de la Mémé, d’Irénée, de Marie et de leurs filles, Ginette et Colette. Commençait pour moi une immersion totale dans le milieu rural inconnu. Si le premier soir connut quelques larmes, les jours suivant ne furent que découverte, notamment des animaux grands et petits, les bœufs, les vaches, jusqu’aux petits canards de la mare.

Irénée (à droite)et un voisin

Des évènements agricoles devaient m’impressionner fortement. Un soir, un bruit assourdissant annonçait l’arrivée de la batteuse. Son travail achevé au Sabathérat, cette énorme machine tirée par son tracteur brinquebalait de tous ses éléments. Ses roues de fer, sous les cailloux du chemin, ajoutaient au vacarme. Dès le lendemain, accouplée au tracteur par de longues courroies, elle pouvait accomplir son travail de dévoreuse. Tirées de la gerbière, les gerbes d’un coup de fourche s’élevaient jusqu’aux hommes qui coupaient les liens et nourrissaient la « bête « . Bruits de toute une mécanique poussée à fond, poussière qui grattait sous les vêtements. Mais aussi grains qui remplissaient les sacs que l’on porterait au grenier pour le comptage avec le propriétaire. Ce travail harassant réclamait un solide réconfort à ces voisins qui avaient donné leur journée ; aussi les femmes s’étaient-elles activées dès le matin pour préparer un repas copieux qui ne devait pas souffrir de comparaisons désobligeantes. La table dressée dans le long couloir du Moundi, entourée de bancs empruntés à Saint Orens, ne pouvait qu’offrir que de quoi calmer les faims et les soifs de ces convivent bruyants. Les vendanges, plus tard, se passait avec l’aide de la seule famille. D’abord à la vigne face à En Marnac, ensuite à la vigne au bas de la Houère, sur la route de Saint Paul. Les bœufs sous le joug attendaient que les comportes se remplissent. Et les vendangeurs reprenaient quelques forces auprès de l’oule de mougettes encore tièdes. Le temps où les adultes travaillaient dur laissait aux enfants quelques loisirs, bien sûr. Mais ils participaient à de petits travaux : garder les oies et les renter le soir, ramasser de l’herbe pour les lapins, pomper l’eau pour le jardin, cueillir les fruits et les melons lors d’une récolte exceptionnelle cet été-là. Pour moi, le grand air, la nourriture, le bol de lait mousseux tiré directement du pis de la vache, avaient quelques peu perturbé ma santé si bien que le docteur Monerville de Lévignac avait réduit cette alimentation trop riche. La guerre n’était pas finie. La preuve, cette fumée qui montait un soir au-dessus des bois de l’Antique, l’incendie du château du Comte d’Orgeix qui suivait sa mort. Mais aussi cette visite d’un groupe de « chasseurs », les armes posées sur la table de la cuisine. Ils venaient chercher quelques victuailles dans les fermes depuis le maquis de Bouconne, en passant par les bois de Montlézun. Je ne pensais pas que la visite des soldats allemands était aussi possible.

La métairie du « Moundi »

Un autre danger, de moindre importance, avait cependant rassemblé les enfants de la maison. Un orage de ce mois d’août montait. Portes et fenêtres fermées, compteur électrique à l’arrêt, la Mémé allumait le cierge de la chandeleur pour écarter le danger immédiat : la foudre sur le grand noyer de la cour. Instantanés fixés d’un monde de travail, de solidarité entre voisins dans un monde rural qui allait très vite se transformer et perdre ses traditions. Je suis revenu à Thil bien des fois, à En Marnac ou Irénée était alors régisseur. Plus tard encore au Moundi, que Guy et Colette avaient repris; jeune prêtre, j’avais célébré une de mes premières messes à Saint Orens au mois de mai selon la coutume, et imposé les chaines aux enfants. Plus de 70 ans se sont écoulés. Quelques visages ont disparu, mais ils sont toujours aussi vivants que dans les premiers jours. L’amitié et l’affection se nourrissent de souvenirs que le temps n’efface pas.

Michel Expert

L’abbé Michel Expert vit actuellement au pays Basque ou il rend encore quelques services en célébrant des offices religieux. Il est membre d’honneur de l’association « les Amis de la chapelle Saint Orens de Thil »

Le château de Trauquebise à Savenès

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Le groupe Histoire de Savenès a organisé le 17 août 2019, la visite du site du Château de Trauquebise et de ses annexes, ainsi que de la chapelle. A notre demande, notre guide, Christian Bertogna, historien de Savenès nous a fait parvenir un résumé de l’histoire du lieu, ainsi que ses commentaires au fil de la visite :

« Visiter Trauquebise est un événement exceptionnel, autant par la beauté du site que par son histoire millénaire. C’est aussi la première visite guidée du lieu aimablement autorisée par les propriétaires à l’occasion de la fête votive de ce 17 août 2019. En occitan, Trauquebise (traouquébise) désigne un endroit particulièrement venté.

Façade et escaliers du château

Un peu d’histoire

Tout autour de l’église actuelle, à proximité d’une villa Gallo-Romaine, s’étendait le village primitif de Caujac. Puis, à quelques centaines de mètres, une Aula (maison forte) vit le jour en bordure de la Terrasse dominant la vallée. Caujac fut détruit pendant la guerre de Cent Ans et ne fut pas reconstruit. La population s’établit alors à l’emplacement du village actuel.

Le toponyme Trauquebise apparaît en 1475 dans un document dénombrant les biens nobles de la seigneurie de Savenès. Il s’agit d’un domaine agricole d’environ cent hectares probablement implanté en ce lieu en même temps que la Maison Forte.

En 1650, la famille De Pezan achète la seigneurie et s’installe à demeure au château de Lasalle qu’elle fait entièrement reconstruire à l’emplacement même de la Aula dont on peut voir des soubassements dans les caves. En 1660, les De Pezan font construire les deux moulins à vent, toujours visibles, entre Trauquebise et Lasalle.

C’est à ce moment que la ferme est vendue à Jean Couseran, Maître forgeron fortuné. C’est le début de la transformation du lieu vers ce que nous allons découvrir aujourd’hui.

La visite

L’allée des cèdres géants, qui ondule des moulins jusqu’à l’arrière du château, a été plantée en 1845, année de construction du bâtiment à trois étages que le Savenésiens nomment fièrement « Le Château ». C’est une belle demeure de maître, construite par la famille toulousaine Rivals qui vient tout juste d’acheter le domaine. Elle forme un U avec les deux corps de ferme que nous allons visiter. Une orangeraie, un vivier, mais surtout un château d’eau et un puits à noria et pompe élévatrice en complètent les aménagements. En se déplaçant vers l’avant du « château » nous découvrons, en façade, un escalier monumental conduisant à la terrasse du premier étage. Les Savenésiens ont coutume de venir s’y faire photographier le jour de leurs noces. Nous traversons le jardin planté d’essences exotiques et pénétrons dans la cour de la ferme. Ses deux bâtiments, bien parallèles, sont distants de 35 mètres et accusent 50 mètres de long. Une grille ouvragée les sépare du jardin du château. Les dépendances du premier bâtiment, à ouvertures plein cintre, sont encadrées, côté château par la maison à étage de Jean Couseran. Avec ses fenêtres cruciformes, cette maison de maitre est une vraie curiosité de la fin du 17ème siècle. À l’autre extrémité se trouve la chapelle ND de Pitié, construite vers 1700. On y trouve des matériaux provenant de la chapelle primitive, une pierre sacrée incrustée dans l’autel et des plafonds voutés peints en 1843 par Gian-Antonio Pédoya, peintre Italien spécialisé dans les peintures décoratives, arabesques, faux marbres…

Chapelle

L’autre bâtiment est également encadré par deux habitations dont une belle maison à étage côté château. Sans ornement particulier elle devait servir de logement aux fermiers. Les dépendances, identiques à celles du premier bâtiment, s’étendent jusqu’à l’autre extrémité où se trouve une maison surmontée d’un pigeonnier à tour carrée, identique à celui surplombant la chapelle ND de Pitié. Les dépendances abritent les granges, bergeries, étables, écuries, porcheries… On y trouve également un chai et un autre logement à côté de la chapelle. À son apogée, début du 19ème siècle, la ferme et le château occupaient 35 personnes : cochers, cuisiniers, jardiniers, femmes de chambre, maîtres valets, laboureurs, bergers …

La visite est terminée

En s’éloignant vers le chemin du Lavoir, jetez un dernier coup d’œil en arrière et admirez cet ensemble architectural que vous offrent ces majestueux corps de ferme en parfaite harmonie avec le château et son parc arboré. « 

Christian Bertogna, Groupe Histoire de Savenès

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