La vie et le culte de Saint Orens
Orens est né à Huesca en Aragon vers 370. Converti au christianisme il devint évêque d’Auch vers 410 et travaille à la conversion des païens et des hérétiques ariens en Gascogne et surtout à Toulouse alors capitale d’un royaume Wisigoth principalement chrétien ariens considéré comme hérétique.
Il a est vénéré pendant des siècles par des processions le jour de sa fête, le 1er mai en présence des capitouls pour célébrer l’heureuse issue de la guerre gothique près de Toulouse en l’an 422 de notre ère, qui vit le roi Wisigoth de Toulouse, Théodoric vaincre, contre toute attente le général romain Littorius, grâce, dit-on aux prières de Saint- Orens
De mœurs particulièrement pieuse et austères, il avait coutume de mortifier son corps en demeurant enchainé dans un bassin d’eau glacée. C’est probablement l’origine de la légende de « la chaîne de Saint Orens » qui était réputée garantir de la peur les enfants qui la passaient au cou. Cette tradition s’est perpétuée jusqu’aux derniers offices religieux dans la chapelle vers les années 1970.
Sources : « Histoires Générales du Languedoc », Chroniques de Mr Michel Comby, et « les Huguenots » de Jean Lestrade.